Cet été, comme chaque année, nous étions en Pologne, près de Gdansk, et nous avons visité un petit musée privé, croisé par hasard sur la route.
Tout d’abord, il n’était pas très bien indiqué ; à peine un petit panonceau sur le bord de la route, et il fallait s’enfoncer dans la campagne, sur 3 kms, avant d’atteindre la demeure : une maison moyenne avec un grand terrain tout autour, deux entrées et un large garage mais ne laissant pas imaginer un musée de voitures dedans.
Pourtant, l’une des deux entrée était bel et bien ouverte au public. On entra dans une première salle, visiblement la salle d’attente du musée, dont les murs étaient couverts d’étagères rassemblant une multitude de VOLKSWAGEN miniatures. Mais pourquoi une salle d’attente ? Nous n’étions tout de même pas chez le toubib ! …Non, mais elle fut bien utile puisque le guichet était désert et l’est resté un bon quart d’heure.
Une fois passé le sas du guichet, nous avons été dirigés à l’étage pour le début de la visite… Étonnant pour un musée automobile, mais bon, pourquoi pas. Effectivement, la première pièce à l’étage comprenait une douzaine de véritables autos… Des Volkswagen mais pas que : Il y avait aussi une Jetta BMW et une Porsche 914 cabriolet de 1970. Personne pour surveiller ces petits bijoux ; nous étions parfaitement seuls et plusieurs accessoires d’époque complétaient les autos. Les filles s’en sont donc donné à coeur joie pour paraître raccord avec les bolides sur les photos.
La seconde pièce était au rez de chaussée (on a dû redescendre) et elle abritait une dizaine de Combis d’époques et modèles différents. Un vrai régal, d’autant qu’on pouvait monter dans chacun d’eux.
On a fini dans le jardin où on a pu contempler un Combi T1, une ID Break (Et oui : partout où vous allez, il y a toujours une voiture à chevrons… On ne peut y échapper, même au fin fond de la Pologne !!!) et un second garage grand ouvert abritant une Cox cabriolet, une Karmann, et VW 1500 break.
A l’arrière du bâtiment, on a découvert le lieu où toutes ces belles mécaniques étaient bichonnées et préparées pour être exposées sous leur meilleur jour. Un simple garage à l’ancienne ne pouvant accueillir plus de deux voitures, les mur et le plafonds recouverts de plaques d’immatriculations en tous genres et un établi bien équipé au fond. Autour, trois ou quatre véhicules dont un semblait être le véhicule perso du mécano, un autre attendait visiblement un sacré lifting et un autre encore qui ne reverra très certainement jamais la route à moins que le mécano soit un magicien !
Enfin, désolé de ne pouvoir vous offrir une visite réelle de ce petit musée. Vous devrez vous contenter de cette visite virtuelle qui vous donnera tout de même du plaisir, j’espère.
Et je dédie cet article à Niko qui, je le rappelle, nous héberge gratuitement sur ses propres serveurs et nous permet de disposer de ce site… Spéciale dédicace pour toi, mon Niko !
Bonne visite à toutes et tous.
Jean-Christophe.
Merci pour cette balade en Pologne volkswagenienne.
Il est toujours intéressant de trouver des trésors Planqués .
A bientôt
Hello JC et merci pour le clin d’oeil 🙂
Je me permets de te proposer quelques corrections vite fait en commentaire, qui ne sont pas destinées à être publiées, c’est juste pour info 😉
– La jolie petite BMW jaune et blanche n’est pas une Jetta mais une Isetta (je pense que tu le savais mais tu as dû taper trop vite)
– la 1500 de 65 est connue dans le milieu sous le nom de Type 3, originalement destiné à remplacer la cox sous 3 carrosseries différentes, le break variant (ici), le coupe fastback, la berline notchback. Ces 3 modèles ont la particularité d’avoir un coffre avant ET un coffre arrière. (repris sur les types 4 411 et 412 plus tard)
– La 1500 sedan de 1969 est un bel exemple de type 3 notchback, tout comme sa compagne blanche plus récente cachée derrière
– le kubelwagen, appellation correcte selon l’histoire de l’automobile (voiture baignoire), est connue du milieu auto sous le nom de 181 (182 avec le volant à droite), le nom Kübelwagen étant plutôt celui du véhicule militaire (type 82) utilisé par l’armée allemande de la 2eme GM.
– la Porsche 914 est en réalité une VW-Porsche, vendue sous les 2 marques (ensemble distribuées selon les pays sur les réseaux de l’un ou de l’autre constructeur), dispo en 4 cylindres puis en 6 sur les dernières versions les plus abouties.
– la cox de 1957 est une Ovale, dernière année de production des petites lunettes arrière de forme ovale, et le manque de flèches me fait penser à un modèle export, bien que les pare-chocs ne correspondent pas.
– la jolie découvrable de 1961 n’est pas une 1300, ce modèle n’est sorti qu’en 1965, c’est donc une 1200 (probablement ici aussi une coquille)
Venons en aux Combi, et là, accroche toi, c’est compliqué à suivre :p
Le Combi chez VW est un Type 2, quel qu’il soit (split,n bay window, transporter, etc), on a donc coutume de les dénommer T suivi d’un chiffre (qui au fond je te l’accorde veut bel et bien dire type)
le split (pare-brise en 2 partie, embouti en V sur la face avant) est donc le type 2 T1 produit en europe de 1950 à 1967
le bay window (pare-brise panoramique) est le type 2 T2 qui a lui même plusieurs variantes dont les plus courantes sont le T2a et le T2B. Le T2a a les petits pare-chocs, les clignotants en bas de la face avant et les feux arrière de split, il a été produit de 1967 à 1972, le T2B (comme les miens) quant à lui a les clignotants en haut de la face avant, des pare-chocs plus gros, et des feux arrières différents. Il a été produit en Europe jusqu’en 1979, où il a été remplacé par le T3, tout carré.
Le Combi réhaussé est donc un T2b qui est également un high roof sorti comme ça de l’usine (reconnaissable à sa porte coulissante spécifique (entre autres), le genre de véhicule qui « pogne au vent en maudit » comme disent nos cousins québécois.
Cher Niko,
Merci pour tes remarques pertinentes, et malgré que tu ne veuilles pas qu’elles soient publiées, je ne vois pas pourquoi ne pas le faire d’autant que tu apporte ainsi pas mal de précisions qui pourront très certainement en intéresser plus d’un.
Maintenant, je t’avouerai que dans le domaine VW, je ne suis pas aussi pointu que toi et je me suis contenté de reprendre les infos placardées sur les pare-brise de chaque engin. Je les ai même ajouté à l’article afin que tu puisse en juger par toi-même.
Concernant l’Isetta, j’avoue avoir hésité un moment, mais sur internet certains modèles identiques sont identifiés sous le nom Jetta. Promis je vérifierai mieux la prochaine fois !
Pour les combis, alors là, autant pour moi : je connaissais bien les appellations T1 T2, mais pour moi cela voulait dire Type 1, Type 2 ! Et bin, j’ai appris quelque chose ce soir… Mais tu avoueras qu’ils ont pas été très clair sur ce coup là chez VW !!!
En tout cas merci pour tes précisions.