LA BAIE NÉDICTINE : Jour deux

Dimanche 29 avril 2018.

Comme cela a été dit précédemment, tout le monde a bien dormi : certains épuisés par une semaine harassante, d’autres fatigués par cette première longue journée de route, voire pour certains par les deux, et les derniers juste parce qu’ils sont de grands dormeurs devant l’éternel… Bref, chacun a bien profité de cette première nuit réparatrice !

Mais tout le monde, cette fois, a bien respecté les horaires, même Max et Priscillia, et on était au grand complet devant les moteurs tournants à 9h00 tapantes, après avoir englouti un copieux et savoureux petit déjeuner offert… Ah, heu… Non, pardon ! Vendu par l’hôtel.

Au programme ? Bin, relisez vos documents, que diable ! …On devait se rendre à Fécamp pour visiter le palais Bénédictine, puis rouler jusqu’à Étretat… A la vérité, en écrivant ce résumé, j’ai eu un trou moi aussi et ne savais plus où nous étions allés ce jour… Mais comme mes petits doigts boudinés ne peuvent s’arrêter d’écrire, il fallait bien combler le vide. Voilà pourquoi je vous ai demandé de relire vos documents ! C’est un peu comme les comédiens, au théâtre, qui lorsqu’ils ont un trou en pleine représentation, doivent « meubler » le temps de retrouver leur texte… Mais il faut quand même que je raconte, pour ceux qui n’ont pas eu la chance (ou le courage !) de venir avec nous que j’avais préparé en amont un programme détaillant heure par heure, pour chaque jour, le déroulement de la journée avec adresses et téléphones des endroits où l’on devait s’arrêter. Je les ai distribué à tout le monde, mais ils n’ont pas cessé de me demander plusieurs fois par jour, quelle était la suite du programme… Heureusement que je l’avais appris par cœur ! Je me demande donc vraiment s’il est utile de préparer de tels documents à l’avenir !

Direction, donc, Fécamp et son palais. La route fut, une fois de plus, très agréable, même si le cortège s’est quelque peu désagrégé et le parcours prévu pas trop respecté, mais on a rencontré des déviations, il y avait des vents contraires, les astres étaient contre nous et… Quoi ? Oui, vous avez sans doute raison : en fait, on est surtout un peu indisciplinés !

On a quand même réussi à se retrouver, je ne sais par quel miracle, au point de rendez-vous, en chemin, sur le parking face à la plage d’Hautot-Sur-Mer. On y avait prévu de pique-niquer mais le temps se dégradait déjà et l’idée de manger dehors n’aurait pas gagné l’élection, s’il y en avait eu, au sein du groupe… Notre Président a bien tenté une négociation chez Adèle, la brasserie juste en face : la possibilité de pique-niquer sur leur terrasse véranda si on consomme les boissons de chez eux, mais il n’a pas eu gain de cause ! On a donc repris la route le ventre vide, pensant qu’on aurait un peu plus de chances plus loin…

Sur cette seconde partie du parcours, le groupe s’est vraiment disloqué. On s’est donc retrouvé en petit comité de quatre voitures, la 204, l’Opel cabriolet, la DS 19 de Bernard et Corinne et la Traction, à sillonner une route verte côtière parsemée de lacets serrés parfois montants et parfois descendants. Et toujours un paysage splendide avec, cerise sur le gâteau, un authentique château dans lequel Sissi Impératrice aurait séjourné… (on remercie Isabelle pour cette information impromptue mais très appropriée et qu’il aurait été dommage de rater). Enfin, on a fait que passer devant et on s’est arrêté un peu plus loin pour enfin manger un morceau sur le pouce. Petite parenthèse : manger sur le pouce est une expression apparue au début du XIXème siècle et signifiait à l’origine : manger debout et rapidement, le pouce servant de levier pour couper morceaux de pain et saucissons, entre autres. Mais revenons à nos moutons. Notre petite route bucolique nous a menée à bon port et la belle cité de Fécamp s’est déployée sous nos yeux ébahis. Très vite, nous avons repéré, parmi les maisons, un toit qui faisait immédiatement penser au palais recherché ; mais nous avions une bonne avance sur l’horaire prévue et décision fut prise d’aller déguster crêpes et gaufres, accompagnées d’une boisson chaude pour enfin prendre un peu soin de nos petits corps frêles. Une fois bien rassasiés, comme nous avions encore du temps devant nous, nous partîmes faire une balade sur le bord de mer. Pendant que je prenais des photos et filmais (les gens vont finir par croire que je ne sais faire que ça… Mais c’est juste que j’ai du être asiatique dans une vie antérieure, qui sait ?), le petit groupe que nous étions s’est encore scindé en trois. Max et Priscillia sont partis en amoureux vers les falaises en marchant sur les galets (enfin « en amoureux » : très vite Max marchait quelques mètres devant, sans attendre sa belle…). Les autres ont pris le chemin opposé vers l’embouchure du port et la jetée. Ania et moi les avons suivi a bonne distance, prenant le temps d’admirer le paysage.

Puis chacun a rejoint à son rythme le palais Bénédictine où presque tout le monde était déjà arrivé. Il a fallu encore attendre notre guide qui avait un peu de retard à cause du groupe précédant qui était arrivé un peu à la bourre ! Mais ce léger retard fut vite oublié devant sa sympathie et son humour. Ses explications étaient claires et fort intéressantes et comme nous étions un groupe visiblement très assidu, elle nous a même fait profiter de quelques secondes d’alarme… En fait, quelqu’un aura du s’appuyer sur une des vitrines et, immanquablement, une sirène puissante et stridente s’est déclenchée quelques instants, figeant sur place visiteurs et personnel du musée. Elodie, notre guide, une fois le calme revenu, justifia le caractère assourdissant de la sirène en précisant qu’elle était destinée à faire fuir rapidement les voleurs… La visite se termina dans la distillerie où est préparée la fameuse bénédictine, boisson légèrement alcoolisée (40°), aux 27 plantes et à la recette aussi secrête que celle du coca-cola (dixit Elodie) malgré les nombreuses tentatives de copies à travers le monde, et que nous pourrions goûter un peu plus tard sous une magnifique verrière en fer forgé, abritant la salle du bar du palais. Décidément, tout est fait pour séduire le client !!!

Après cette immersion dans les effluves de la Bénédictine, chacun repris la route à son rythme jusqu’à Bolbec (à une vingtaine de kilomètres de là) pour regagner l’hôtel relais qui nous attendait pour cette seconde nuit. Cette fois-ci le repas se prenait sur place dans le restaurant de l’hôtel, puis la plupart regagnèrent leur chambre sitôt le dessert englouti. Juste quelques irréductibles résistèrent un moment au marchand de sable, devant un Irish coffee qui ne restera hélas pas dans les annales…

 

Jean-Christophe G.

 

 

 

 

1ère escale à Hautot sur Mer…

 

 

 

haaa, les falaises !

 

…Et de chaque côté !

 

 

 

…L’homme à la Buick !

 

Double couvre-chef, c’est bien…

 

…Triple couvre-chef, c’est mieux !!!

 

Pause gaufres et cafés à Fécamp.

 

 

…Quelques grammes de douceur sous cette météo de brute !

 

 

 

Choueeette ! J’ai eu ma tarte !!!

 

 

Le littoral à Fécamp…

 

 

 

 

…Les paparazzis prennent de la hauteur !

 

 

 

 

Sous les galets, la plage !

 

 

 

Nature morte !

 

Le chenal du port…

 

 

Sur la jetée…

 

L’entrée du chenal.

 

 

Le palais Bénédictine…

 

Salle d’attente…

 

…Et de plus en plus de patients !

 

 

…C’est du propre ! Et devant sa fille, en plus !!!

 

Le créateur de la Bénédictine…

 

 

…Tirez la chevillette, et la bobinette chéra…

 

 

 

 

 

Ya plus simple, mais c’est moins drôle !

 

…Et voilà le trousseau !

 

 

Cuve de baptême… …A la Bénédictine ?

 

Deux solutions : ou il en a trop bu, ou il était dans le train avec nous la veille !

 

Et tout en ivoire !

 

Christ janséniste. Le jansénisme est une doctrine théologique à l’origine d’un mouvement religieux, puis politique et philosophique, qui se développe aux XVII e et XVIII e siècles, principalement en France, en réaction à certaines évolutions de l’Église catholique et à l’absolutisme royal. Le Christ y était toujours représenté les bras vers le haut : idée plus fidèle des pratiques romaines.

 

 

La nouvelle salle trouvée par notre Président pour les réunions future de l’ARH…

 

 

 

 

Les pseudo bénédictines du monde entier ! (échantillon)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le grenier aux ingrédients

 

La distillerie !

 

 

On est (presque) tous bien attentifs, là !

 

La cave.

 

L’espace dégustation !

 

 

 

 

 

…On a dit : dégustation !!!

 

Tout le monde a l’air d’apprécier !

 

 

 

 

Sortie d’un homme heureux…

 

 

On l’a croisée sur la route de l’hôtel…

 

Repas du soir…

 

 

 

 

Et n’hésitez surtout pas à écrire un commentaire : c’est plus vivant ainsi !

 

2 réponses sur “LA BAIE NÉDICTINE : Jour deux”

  1. L’opus 2 est aussi plaisant que le premier !
    Merci Jean Christophe de nous faire revivre ce bon weekend.
    Elle est pas belle la vie avec l’ARH bien sur !

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